Oups la mairie ! Oups le promoteur !

Oups la mairie ! Oups le promoteur !

Mardi 11 septembre 2019 paraissait l'article du Parisien traitant de notre histoire d'antennes.

Nous avions rencontré la journaliste Julie Ménard le vendredi précédent. Merci à elle d'avoir bien relaté ce que nous vivons et notre état d'esprit à tous, riverains et futurs acquéreurs.

La "chance", si on peut dire, dans cette histoire, c'est qu'il y a ce lotissement qui va se construire et qui met en évidence l'absurdité que représente l'implantation d'une construction aussi anxiogène que celle d'un pylône d'antenne relais aussi proche des habitants (20 m pour les riverains les plus "chanceux"), et, inévitablement, le doute, la suspicion quant aux intentions réelles des représentants de la mairie et du promoteur.

Comment, en effet, ces différents intervenants n'ont-ils pas pu informer les futurs acquéreurs au moment du lancement du projet ?

Pourquoi le pylône Bouygues ne figure sur aucun plan de masse accompagnant chacun des contrats de réservation signé par chacun des signataires ?

Un extrait du plan de masse
(aucune indication de la présence d'un pylône côté parc des sports)

Face à ces questions, l'article mentionne le fait que la mairie reconnaît son erreur.

Si c'est le cas, et on veut évidemment bien l'entendre, car tout le monde commet des erreurs, tout le monde peut aussi apprendre de ses erreurs, et apporter des corrections.
En l’occurrence, ici, on attend ni plus ni moins qu'une réparation, c'est à dire, le démontage du pylône Bouygues et l'arrêt définitif du projet d'implantation de celui de Free.

Qu'ils choisissent un site le plus éloigné possible des populations, dans les champs plus haut.
Beaucoup de personnes qui ont connaissance du sujet s'étonnent d'ailleurs que les antennes ne soient pas implantées au milieu des champs qui dominent Vauréal.

Vue aérienne des champs entre Courdimanche et Vauréal

On apprendra aussi dans l'article que monsieur Vialatel (PDG du groupe "Les maisons de Marianne") n'envisage pas de "commencer le chantier dans ces conditions". Le fait que nous, riverains et acquéreurs, ayons monsieur Vialatel à nos côtés, est aussi une "chance". 

Les personnes âgées qui vont vivre à proximité de cette antenne seront, en effet, également impactées pour celles, notamment, équipées de pacemaker dont les ondes électromagnétiques peuvent perturber le fonctionnement.

Finalement, s'il n'y avait eu que les seuls riverains à subir la provocation que représente l'installation de ces deux nouvelles antennes, y-aurait-il eu autant de réactions ?
Est-ce que la mairie aurait reconnu ses torts ? Sans doute que non.

Les personnes ayant signé un contrat de réservation avec le promoteur peuvent d'ores et déjà se retirer du projet, récupérer le montant de leur dépôt (on attend cependant confirmation des premiers remboursements effectués) et éviter le préjudice sur leur santé et leur environnement de vie, s'ils le souhaitent bien-sur.
Pour les riverains, il en va autrement, et nous continuons à nous mobiliser. Notamment, dans l'attente d'une première initiative de la mairie à l'attention des riverains du parc des sports : lettre et/ou réunion publique.

En conclusion, puisque tout le monde (mairie et promoteur) a reconnu son erreur (et on est beau joueur, on penchera pour cette version par rapport à celle de l'action intentionnelle), il s'agit maintenant de passer à la seconde étape : le démontage et le déplacement du pylône sur un site plus éloigné ... des populations (nous insistons bien). Surtout, ne renouvelez-pas l'erreur de déplacer le problème d'un endroit à l'autre (cf cet article et cette vidéo animation).
Et il ne s'agit pas de déplacer pour satisfaire uniquement de futur acquéreurs ou le PDG des maisons Marianne.

Puisque le droit à l'erreur est maintenant inscrit dans la loi pour les entreprises et les particuliers, il ne reste plus qu'à l'octroyer également aux administrations elles-mêmes. Ainsi, ce sera l'école des fans et tout le monde se félicitera en se promettant de faire mieux la prochaine fois.

Le droit à l'erreur pour tous !
Aidons les citoyens ... et les mairies ... dans leurs démarches administratives.